LES SEIGNEURS DE FREMERSDORF.
Ces quatre enfants sont nés à Walderbach.
Les autres, dont nous avons trouvé les noms, sont :
8° Jean-Baptiste, et
6° Jean-Conrad, qui furent tués, comme il sera dit plus
tard, au service de la France; ce dernier est enterré à
Merxheim ;
T° Jean Vatieux qui épousa Marie-Antoinette Thomassin.
mourut à'Landau; il eut deux fils, dont l’un, Simon, devint
seigneur de Maison-Rouge (Rothaus) à Fremersdorf, et
deux filles.
E. de Nottemanns fit donner à son gendre une compa-
gnie d'infanterie au service de l'électeur de Trèves, et lui
abandonna comme demeure sa propriété de Walderbach.
Le sort qui attendait le jeune ménage Galhau-Nottemanns
fut loin d’être paisible; leur vie ne forme qu’un enchaine-
ment de calamités et d’aventures de toutes les espèces.
Ils commencèrent par essuyer des revers de fortune,
occasionnés surtout par la guerre qui avait éclaté entre
la France et l'Empire. Les troupes françaises ravagèrent
le Palatinat et mirent le feu à Bingen, après avoir pillé
les environs.
L’habitation de Walderbach existe encore de nos jours,
du moins en partie. La porte principale de la cour est sur-
montée d’un écusson en pierre portant la date 1634 et les
noms Jean Mariot, de Jeana, de Torn*. Il faut admettre
que ce corps de bâtiment faisait partie de l’ancien château.
La propriété appartient à présent à la famille de Gérain.
Ayant perdu ainsi tout ce qu’il avait à Walderbach, P.-A.
Galhau se vit forcé de se retirer à Coblence pour y prendre
le commandement de sa compagnie qui, en son absence,
avait été, du consentement de l’électeur, confiée à un lieu-
tenant.
Les aventures et les exploits guerriers de P.-A. Galhau
1. Renseignements donnés par M. J. Lautz.