LES SEIGNEURS DE FREMERSDORF. 23
ou trois fois les jours de fêtes pour avertir le public, mais
il faut observer que ni l’un ni l’autre n’est obligé de sonner,
le public ne payant rien.
« 8° Les cordes des cloches, qui sont à la solde du sieur
d’Oberhausen ont été déchirées et en dernier lieu sont
tombées et pour les sonner on aurait risqué sa vie si on
avait voulu monter au clocher, et le chapelain du sieur
Galhau en a averti Me la baronne d’Oberhausen.
« Enfin, Monseigneur, le tout considéré, je crois qu’il
serait bon de marquer à Me d’Oberhausen qu’elle laisse
sursoir la querelle dont il s’agit, qu’elle se contente avec
le service divin de la paroisse, ou qu’elle prenne aussi son
chapelain particulier comme ci-devant pour sa maison et
à sa solde, ou plutôt qu’elle s'arrange avec son beau-frère.
« Néanmoins si M. de Galhau ne voulait plus faire sonner
ayant des cordes pour l'utilité publique et pour la com-
modité du sieur d’Oberhausen et de Madame son épouse,
il serait juste que le sieur Galhau, pour lors, soit aussi
obligé de fournir seul le luminaire et les ornements né-
cessaires pour le service de son chapelain.
« Signé : M. SIMMERGER, CUré de Kirchnaumen*. »
Dans son histoire du Kreis de Sarrelouis (p. 238) Nies-
sen commet une erreur en disant que ce ne fut qu'après
la mort de Hartard d'’Oberhausen que ses propriétés re-
vinrent aux de Galhau, nous venons de voir que cette
transaction avait lieu de son vivant.
Deux ans avant sa mort, Ch. de Galhau céda à son
neveu Simon de Galhau le château Rouge (Rothaus) avec
les jardins dépendants. Simon prit depuis lors le nom
Galhau de Maisonrouge ; il était chevalier de l’ordre royal
et militaire de Saint-Louis et capitaine d’une compagnie
du régiment de Légion royal-dragon à Givet ?.
1. Archives de la cathédrale de Trèves.
3. Donation du 30 janvier 1765.