D LES SEIGNEURS DE FREMERSDORF.
tantôt avec François II de Lorraine-Vaudémont, père du
duc régnant Charles IV et du cardinal Nicolas-François de
Lorraine, tantôt avec ce dernier.
François II est mort bien avant l’époque qui nous inté-
resse, c’est-à-dire en 1632, et Nicolas-François était
évêque bénéficiaire de Toul et non de Verdun.
La seconde erreur s'explique en ce sens, que Nicolas-
François a mené une vie analogue à celle de son cousin
François de Lorraine-Chaligny; entré de bonne heure
dans les ordres mineurs, il en sortit plus tard, lors de
l’abdication de son frère Charles IV, pour se marier et
sauver ainsi la dynastie ducale et l'indépendance de la
Lorraine.
I eut pour fils Charles V, qui, avec le fameux Sobiesky,
délivra des Tures la ville de Vienne.
Schmahl, ancien curé de Fremersdof, donne dans une
notice historique sur sa paroisse *, au duc François de Lor-
raine-Chaligny, le surnom de « la Jeunesse », mais il est
évident qu’il se trompe et qu’il s’est laissé induire en
erreur par un des documents dont le texte manque de
clarté ; il a pensé sans doute que ce surnom allait bien à
un évêque d’une conduite aussi légere.
Nous n’avons malheureusement pas trouvé de rensei-
gnements sur la personne de M"° de Schonville, qui paraît
avoir pris ce nom assez tard. Auparavant elle portait le nom
de Chopen d’après les uns, et de Hopfen d’après les
autres. On admet que l’un des vieux portraits conservés
dans le château inférieur de Fremersdorf est le sien.
Comme le prince François n’était pas duc régnant, c’est
comme simple particulier et non comme souverain qu’il
fit l’acquisition de Fremersdorf; d’ailleurs si même il
l’avait faite comme tel, cette propriété n'aurait pas fait
partie de son domaine, parce que les lois ne réputaient
\. Observations de Chr. II de Galhau.