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LES SEIGNEURS DE FREMERSDORF.
an; elle ne garda pour elle que sa part aux château et
différents jardins et vergers situés dans le village de Fre-
mersdorf.
À la mort de Célinie de Galhau, arrivée le 29 avril 1868,
cette dernière part de l’ancien héritage de Galhau fut
reprise par M”° Ch. Villeroy au prix de 9014 thalers *. La
part qui était échue à M”° Thiéry fut rachetée par Adolphe
de Galhau ? et donnée plus tard à son beau-frère Eugène
de Boch; il en fut de même de la part de M”° de Maillier*.
Henri de Galhau de Beaumarais mourut le 26 octobre
(879 sans postérité; il avait désigné son cousin Adolphe
comme légataire universel de ses propriétés de Fremers-
dorf, à l’exception de ses terres de Bietzen, données par
estament à sa cousine Octavie de Boch *
Comme Adolphe de Galhau n’avait pas de descendants
directs, il ne voulut pas garder cet héritage; avec sa
générosité habituelle il le céda à ses deux beaux-frères
Alfred Villeroy et Eugène de Boch ë.
Après toutes ses transactions, Mme Ch. Villeroy, désirant
autant que possible réunir l’ancien patrimoine de ses an-
cêtres, racheta à ses enfants toutes les terres dont ils
étaient entrés en possession °. En mourant elle désigna sa
fille Octavie, MTe de Boch, comme héritière de Fremers-
dorf; c’est ainsi que cette propriété passa à la famille de
Boch. La dernière part de l'héritage Christophe de Galhau
qui était échu à M” de Salis née Célinie de Galhau, fut
reprise à sa mort par Eugène de Boch, qui devint par suite
l. Acte du 18 juin 4866.
2. Acte du 27 janvier 1865.
3. Acte sous seing privé du 1“ février 1881.
&. Testament du 14 août 1870.
3. Donation du 25 août 1880.
3. Acte sous seing privé du 24 juin 1882