Full text: Stadtentwicklung im deutsch-französisch-luxemburgischen Grenzraum

une terrasse, un WC intérieur et une petite pièce pour les aliments étaient 
demandés; 
chaque appartement avait son grenier et sa cave; un bain et une buanderie 
dans la cave et un séchage dans le grenier étaient demandés; 
selon la tradition alsacienne des cités ouvrières, le niveau du rez-de-chaussée 
devait être à un mètre au-dessus du niveau du sol de la rue, pour des raisons 
d’hygiène; 
hauteur des étages: 2,5 m; épaisseur des murs porteurs: rez-de-chaussée: 39 
cm, étage et pignons libres: 25 cm (maisons unifamiliales: 25 cm); 
équipements d’utilité publique: un bâtiment administratif avec logement de 
service, salles de commission et caisse d’épargne: 3-5 commerces, boulangerie, 
boucherie, restaurant près de la forêt; une école pour 14-16 classes; 
le prix de revient d’une maison ne devait pas dépasser les 16,50 Marks par 
mètre cube de volume construit; une somme forfaitaire était prévue pour les 
jardins et les salles de bain; 
coût de construction des rues: 8 Marks par m2; achat du terrain: 180 000 
Marks, c’est-à-dire moins de 10% du coût total; 
le calcul d’un loyer moyen a été fait sur la base de 5,6% d’intérêt, amortisse¬ 
ment compris. 
Ces éléments du programme prouvent d’abord la qualité des services de la Coopérati¬ 
ve et de la Municipalité qui l’ont préparé. Sur le plan urbanistique, l’influence de la 
tradition des cités ouvrières de l’Alsace et de la Cité de Mulhouse se manifeste dans 
le choix des passages qui reliaient les jardins potagers. Mais le système des jardins 
organisés à l’intérieur des îlots vient de la tradition de la Rhénanie Inférieure, comme 
le montrent notamment les études de Roland Günter sur la cité ouvrière d’Eisenheim 
dans la Ruhr.17 Toutefois la nécessité pratique des passages vient du fait que la 
Coopérative a envisagé, à cette étape du projet, l’accession à la propriété d’une partie 
des maisons par l’option du rachat. Et pour cela, il fallait attribuer à chaque logement 
un jardin. 
L’autonomie du terrain par rapport au site (la forêt du Rhin) a été demandée, ainsi 
que la position du projet par rapport à l’axe de circulation principale existant (Kônigs- 
weg - Allée David Goldschmidt actuelle); celui-ci a été considéré aussi dans le pro¬ 
gramme comme l’accès à la cité-jardin et le trajet de la future ligne du tramway qui 
devait la relier à Strasbourg. 
Le programme a beaucoup insisté sur la création d’un parc d’habitat de qualité et bon 
marché. Les dimensions des surfaces habitables moyennes prévues - 45-55 m2 - ex¬ 
priment une certaine prudence dictée par le souci de l’équilibre financier de l’opé¬ 
ration et elles restent dans la tradition constructive de la Coopérative. Ces dimensions 
correspondent à l’expérience locale des cités ouvrières patronales de la 2e moitié du 
17 Jörg Boström, Roland Günter, Rettet Eisenheim, Bielefeld 1973. Stéphane Jonas, La 
révolution industrielle, les questions urbaine et du logement à Mulhouse 1740-1870, Thèse 
d’Etat, Strasbourg 1989 (Dir. Prof. Doyen Georges Livet). 
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