d’avoué; le comté de Toul était en revanche tout petit et l’évêque du lieu ne gagna 
pas grand chose en devenant seul maître. Le comté de Metz était dans une situation 
intermédiaire; il n’aurait pas suffi à enrichir l’évêque, si celui-ci n’avait fait la même 
opération de conquête pacifique sur la plupart des comtés, pagi et gaue, de son dio¬ 
cèse, annexant de la sorte la vallée de la Moselle, tout près de la cité, et celle de la 
Sarre à l’autre extrémité, et entre les deux le Saulnois et son sel. La donation de Mul- 
cey par Otton II à l’évêque de Strasbourg en 978 semble bien en effet être la dernière 
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Le temporel de l'evêché de Metz ou Moyen-Age 
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