Phalsbourg se survivent. Séparées par l’histoire, Sarrelouis et Longwy, les deux filles
jumelles de Choisy se sont épanouies à travers les épreuves et témoignent aujourd’hui
d’un passé qui reste plus que jamais un exemple pour les urbanistes d’aujourd’hui et
de demain.
Diskussion
Klaus Fehn, Bonn: Der Vortrag hat gezeigt, welch bedeutende Leistungen die
Architekten der uns hier interessierenden Zeit in den verschiedensten Bereichen ge¬
schaffen haben. Erstaunlich sind die außerordentlich großen künstlerischen Leistun¬
gen, zu denen die doch primär auf die militärischen Bedürfnisse hin orientierten
Architekten fähig waren. Uns wurde eine ganze Reihe von eindrucksvollen Beispielen
vorgeführt, von den Befestitungswerken im engeren Sinn über Kasernenbauten, Arse¬
nale, Magazine, Militärhospitäler bis hin zu Toren, Rathäusern, Garnisonskirchen,
Brunnen usw.; man könnte diese Palette sogar noch erweitern.
Wolfang Leiser, Erlangen: Im Gegensatz zu heutigen Militärbauten, die strenger
Geheimhaltung unterliegen, wurden die Festungen des 18. Jahrhunderts, kaum waren
sie fertiggestellt, bereits in Medaillen oder in Kupferstichen unter das Volk gebracht,
so daß ein Fachmann etwa die artilleristischen Möglichkeiten einer solchen Festung
wahrscheinlich von vornherein abschätzen konnte. Auch die künstlerische Ausgestal¬
tung dieser Großbauten setzte ja voraus, daß sie gesehen wurden. Meine Frage: Hängt
die Publizität dieser Militäranlagen damit zusammen, daß man Bauten solcher Größen¬
ordnungen einfach nicht geheimhalten konnte, oder war man überzeugt, Gebilde von
einer derartig logischen Vollkommenheit geschaffen zu haben, daß sich eine Geheim¬
haltung erübrigte? Vielleicht schließt das eine das andere nicht aus.
Henri Wilmin, Forbach: Je voudrais remarquer que les casernes étaient peu nom¬
breuses et que la charge de loger les gens était très lourde encore à la veille de la Révo¬
lution.
Philippe Truttmann, Toul : Nous avons toute un série de textes sur ce sujet. La
charge du logement des gens de guerre était considérée à l’époque comme une cala¬
mité épouvantable, comme la peste ou le choléra. C’était même quelquefois une me¬
sure de rétorsion : quand une ville se comportait mal vis-à-vis du roi, on lui envoyait
un régiment pour qu’on y revienne à des sentiments de discipline un peu plus ouverts.
A l’annonce de l’arrivée d’un régiment, il arrivait même que les gens démontassent les
cheminées des pièces pour être sûrs que les soldats ne puissent pas y loger.
Le secret militaire n’avait pas, à cette époque, l’importance qu’on lui a donnée par
la suite, et finalement, dans la gestion des fortifications, il arrive assez tard. Les gran¬
des précautions secrétes ne sont guère que de la fin du 19e siècle. Et en tout cas, en ce
qui concerne les plans des casernes, il n’y avait aucun risque à les divulguer dans le
royaume, puisque ces casernes étaient construites par des entrepreneurs civils. On
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