CHAPITRE II
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Le prix fut fixé à 7 000 reichsthalers pour les propriétés
de Fremersdorf, et à 600 pour la vigne située de l’autre
sôté de la Sarre. sur le ban de Menning *.
L’évêque de Verdun fit l’acquisition de Fremersdorf
pour y installer une de ses amies intimes, M”° de Schon-
villa, et ses deux filles, Françoise et Anne-Marie. Comme
il faut le considérer comme l’auteur de toutes les généra-
tions qui ont possédé Fremersdorf depuis cette époque
jusqu’à nos jours, il présente un intérêt tout particulier
et il y a lieu de donner des détails sur sa personne.
Nous commencerons par faire remarquer qu’il n’appar-
tenait pas à la branche régnante de Lorraine, mais à la
branche de Chaligny-Mouy. Son père Henri de Lorraine,
marquis de Mouy, comte de Chaligny, se distingua en
Hongrie dans la guerre contre les Turcs et mourut à Vienne
en 1601 ; il avait épousé en 1585 Claude de Mouy, veuve
de George de Joyeuse, fille unique et héritière de Charles,
marquis de Mouy*.
De cette union naquirent *
1. Acte du 12 mars 1652.
2. SarNT-ALLois, Histoire ecclésiastique et civile de Lorraine
3. Dom Carnet, Histoire ecclésiastique et civile de Lorraine