Nr. 37
Konstituierende Sitzung der Christlichen Gewerkschaft
der Saarländischen Bergarbeiter
Der ungezeichnete interne Versammlungsbericht eines Kontrolloffiziers der Mili¬
tärregierung betont den politischen Rückhalt in der Arbeiterschaft für die Grün¬
dung christlicher Gewerkschaften und deren Unterstützung des Wirtschaftsan¬
schlusses.
Vermerk der Militärregierung zur konstituierenden Sitzung der Christlichen
Gewerkschaft der Saarländischen Bergarbeiter am 24.8.1947.
26.8.1947
Archives de l'Occupation Française en Allemagne et en Autriche Colmar, AAA 60/2.
La réunion constitutive du Syndicat Chrétien s’est déroulée dans l’ordre et dans
l’enthousiasme général. Environ 1.000 délégués de tous les groupes de mines y ont
assisté.
M. Dietzler, ancien membre du Comité Directeur du Syndicat Unique, désigné pour
présider la réunion a souhaité la bienvenue aux délégués étrangers.
Etaient présents:
Monsieur Gaston Tessier, Secrétaire Général de la C.F.T.C.
Meck, Député du Bas-Rhin, Président de l’Union des Syndicats
chrétiens d’Alsace-Lorraine.
Van Bougenhout [sic], de Bruxelles, Sénateur, Délégué de la
Fédération Syndicale Internationale des Syndicats Chrétiens. Van
Istendal [sic] (Hollande) Secrétaire de la Fédération Syndicale
Internationale des Syndicats Chrétiens à Paris.
Engel, ancien Député, Secrétaire du Syndicat Chrétiens des Mineurs de
la Moselle.
Ensuite la parole a été donnée à M. Ruffing, ancien secrétaire du Syndicat Chrétien
des Mineurs Sarrois avant 1935, qui a traité la question suivante:
Pourquoi la constitution des syndicats chrétiens est-elle nécessaire?
11 a rappelé d’abord la lettre adressée, au début de l’année au Gouvernement
Militaire, qui portait les signades syndicats chrétiens, a-t-il précisé, n’a donc pas
été chrétiens eux-mêmes. - Les travailleurs chrétiens désirent se grouper dans un
syndicat qui repose sur l’idéologie chrétienne qui, seule, constitue une base solide
pour reconstruire un monde plus fraternel, où régnera la justice sociale.
L’expérience aurait prouvé que dans les syndicats uniques, les ouvriers cherchent
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