Full text: Stadtentwicklung im deutsch-französisch-luxemburgischen Grenzraum

chiffre les départs - c’est-à-dire des retours dans la vieille ville - des familles qui pour 
différentes raisons ne voulaient plus rester à Stockfeld: éloignement du lieu de travail, 
prix des loyers, inadaptation au mode de vie banlieusard, changement brutal du mode 
d’habiter etc. - et leur remplacement par des familles qui étaient attirées par la 
propagande de la Coopérative et des syndicats. Il faut en effet savoir que dans chaque 
numéro de ’Das Stockfeld’ était publiée une liste complète des logements disponibles 
à louer immédiatement, indiquant la maison-type, le loyer et le numéro de la rue. 
année 
hommes 
femmes 
enfants 
total 
habitants 
total loge¬ 
ments 
moyenne de 
personnes 
par loge¬ 
ment 
1911 
480 
515 
1.205 
2.196 
425* 
5,5 
1912 
- 
- 
- 
2.604 
402** 
6,5 
1913 
- 
- 
- 
2.451 
420** 
5,8 
1914 
- 
- 
- 
2.575 
457 
5,6 
1915 
- 
- 
- 
2.456 
457 
5,4 
1919 
- 
- 
- 
2.324 
457 
5,1 
1980 
- 
- 
329 
1.071 
460*** 
2,3 
* sans les logements vacants et sans les retraités 
** sans les logements vacants 
*** sans Stockfeld II. construit en 1960/61 (108 logements) 
Tabl. 4: L’évolution de la population du faubourg-jardin de Stockfeld 
Par ailleurs, ces départs ont fait beaucoup de bruit non seulement à cause des adver¬ 
saires de la politique d’urbanisme social de la Municipalité, mais aussi par le fait des 
idéologues de la Lebens-Reform de la direction du mouvement allemand des cités- 
jardins, pour qui le modèle strasbourgeois (coopératives, contrôle syndical, habitat 
groupé, direction municipale) n’était peut-être pas le modèle idéal. Il faut cependant 
remarquer que l’enquête de la Deutsche Gartenstadtgesellschaft a été menée juste¬ 
ment pour démentir ces rumeurs sur le prétendu ’échec’ de l’expérience strasbour¬ 
geoise. Elle a trouvé que le nombre des logements vacants des premiers mois n’était 
pas excessif, et qu’il pouvait être attribué à des facteurs très divers - constatés ailleurs 
- tels que: la volonté des habitants d’avoir leur jardin attenant à leur maison et par là 
la difficulté à louer immédiatement les logements à l’étage; la préférence donnée aux 
logements unifamiliaux même plus chers (26-27 Marks par mois), mais qui étaient à 
Stockfeld plus rares que les plurifamiliaux (22-24 Marks/mois); le nombre insuffisant 
des petits logements de deux pièces plus cuisine - au nombre de 76 - qui contrastait 
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