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Seigneurs d’Audun, hoirs^ou ayans Causes, puissent y mettre
aucuns obstacles n’y empêchements, Sans Néanmoins que le Sieur
Marquis entende S'interdire la faculté d’en établir une s’il
le juge à propos. Au moyen de quoi tout procès demeure terminé
et assoupi entre les partyes les Dépenses compensés entre elles.!
Gerbéviller
et permis à Ces Mrs. de se servir de l’eau du petit Ruisseau
pour l’usage de leur fayancerie ainsy qu’ils's11 en servoient
cy devant.
J. F. Boch et frères Gerbéviller
Die Gebrüder Boch betonten in ihrer Verteidigung,
dass es sich um eine seit nunmehr 36 Jahren bestehende, dem
Herrn Marquis über 30 Jahre schon bekannte, kleine Manufaktur
handle, dass gar keine Erden aus Audun verarbeitet und dass nur
5 oder 6 arme Familien aus Audun darin beschäftigt würden; dass
schliesslich die Vororte von Nancy, wie die Städte und Durfer
der Provinz voll von Töpfereien seien, die frei und ungestört
arbeiteten, da dieses Gewerbe überhaupt frei und von irgend
welchen Herrschaftsrechten unabhängig sei.
Was die Manufaktur für Audun bedeutete, zeigt die fol¬
gende Auslassung der Verteidigungsschrift:
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" Quant au Village d’Audun en particulier il est certain,
que la destruction de la Fayancerie que les Sieurs Boch y entre¬
tiennent, y occasionneroit le plus grand mal en en faisant sor¬
tir cinq ou six habitant et leurs familles qui n’ont d’autres
métiers; elle priveroit d’ailleurs la plupart des enfante dÎin¬
struction les pauvres et les infirmes de grands secours, & <
elle feroit rejetter sur la Communeauté la partie des imposition
que les.Sieurs.Boch paient comme Habitans & qu’ils ne payeroient
plus s’ils retiroient leurs Régisseurs de leurs Ouvriers,"
Wie sehr die Gebrüder Boch in Audun geschätzt waren
und wie weit ihre Tätigkeit im Dienste des Ganzen sich erstreck-M
te, zeigen die beiden folgenden, der Verteidigungsschrift ange¬
hefteten Zeugnisse der geistlichen und weltlichen Behörde Audunhj
” Nous sous ignés Pierre Mouraux, Prêtre et Curé^de la Paroisse
de Russange & Audun-le-rTige, & JeanvGuillaume, Prêtre & vicaire
au dit Audun, certifions que les frères Boch, Propriétaires de
la Manufacture de faygnee de Septfontaines, nroche Luxembourg,
font d’abondantes aumônes dans la Paroisse, & spécialement à
Audun-le-Tige, qu’ils emploient une forte partie du bénéfice
qu’il font sur la fayance qui se fabrique dans l’intérieur de
leur maison au dit Audun, au soulagement des Pauvres, des In-
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